Les femmes qui estiment qu’elles sont pourtant un acteur majeur de la production, ont récemment appelé à l’égalité et à l’équité.

A l’occasion de la deuxième Assemblée générale de l’association des femmes camerounaises dans le café (AFECC), les membres ont rappelé que ce sont les femmes qui effectuent l’essentiel des tâches dans les champs. Seulement, parvenu à la phase de commercialisation, c’est à ce niveau que les hommes prennent les devants au détriment de la gente féminine. C’est justement contre ces pratiques que s’insurgent les femmes qui veulent à leur tour faire partie des instances de décision relativement à la production et la distribution d’un produit de consommation de masse.

C’était également dans l’optique de changer cette donne que l’AFECC a mis un point d’honneur  dans la résolution des maux qui minent sa participation à la production du café. Les femmes ont appelé toutes les femmes et même les hommes à plus de solidarité dans la caféiculture.

Les femmes ont leur place

Le 20 Avril 2017, l’association des femmes, conduite par l’honorable Patricia T. Ndam Njoya, en prélude au festival du café (Festicoffee) a invité chacune des membres, anciennes comme nouvelles, à faire preuve de responsabilité dans le maintien à un niveau élevé des productivités en ce qui concerne la filière café. Ensemble, les femmes ont opté pour une politique de genre, une « solutions-femmes ». L’honorable Ndam Njoya explique cette approche du fait que les femmes émergent aussi bien au niveau local qu’à l’international. Elle en veut pour preuve, la mobilisation qu’il y a autour du café aujourd’hui et la présence des femmes de Côte d’ivoire qui sont venues soutenir leurs sœurs du Cameroun.

Soutien des hommes

Quant aux hommes, qui sont en majorité les responsables du conseil interprofessionnel du café et du cacao (Cicc), ils ont promis d’apporter tout leur soutien aux femmes pour qu’elles intègrent les instances décisionnelles du secteur du café. Il revient donc aux femmes de basculer de deux à plusieurs femmes au sein du conseil exécutif du Cicc, par exemple.

Rappelons que le Festicoffee était placé sous le thème « café du Cameroun : terroirs d’exception ». À cette occasion, les femmes ont démontré leur activisme dans la production du café.

Hervé Ndombong

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