C’est du moins la volonté des députés de l’Union Démocratique du Cameroun(UDC).

Dans la foulée de la session ordinaire du mois de mars 2017, les quatre députés à l’assemblée nationale de l’UDC ont présenté leur vision de l’actualité socio-politique ambiante dans le pays. De la bouche de leur porte-parole, l’honorable Patricia Tomaino Ndam Njoya, on apprend que l’UDC dénonce la situation qui prévaut dans le département du Noun.

Ce département doit retrouver son statut historique de région déclare la députée. Une doléance des populations qui s’argumente autour d’un ensemble de problème. Les populations sont obligées de parcourir cette unité administrative très vaste et peuplée, avec des moyens de communication qui ne répondent pas à l’attente des demandes et exigences des mutations sociales, économiques et de développement. Patricia Tomaino Ndam Njoya procède par une démonstration se basant sur des faits historiques, au départ deux régions constituaient la zone de l’Ouest, la région Bamiléké qui avait pour chef-lieu la ville de Dschang et la région Bamoun dont le chef-lieu était Foumban. Cette dernière région a été transformée en département dans le découpage administratif actuel. Le département du Noun est le plus vaste de tous les autres départements de la région de l’Ouest et sa densité en termes de population est plus ou moins égale à celle des sept autres départements.

 Des arguments portés à l’attention du Premier Ministre, Chef du gouvernement. Selon les quatre députés cette situation impacte sur le niveau de développement du département du Noun qui accuse un énorme retard en matière des infrastructures dans tous les domaines des secteurs d’activités.

En attendant que cette revendication trouve oreille attentive de la part du Président la République, Paul Biya, les élites du Noun tire déjà la sonnette d’alarme.

Par Jean Patient Tsala