Un atelier technique de plaidoyer en prélude à la journée du défenseur des droits humains, édition 2020 s’est tenu ce 14 juillet 2020 à Yaoundé.

 

Cet atelier a été organisé en prélude à la journée commémorative de lutte contre les violences faites aux défenseurs des droits humains dans la société camerounaise, qui se célèbre tous les 15 Juillet. Une initiative des organisations de défense des droits humains (ddh) depuis 2015 suite à l’assassinat de l’ex-Directeur Exécutif de la CAMFAIDS, le défunt Eric Ohena Lembembe, le 15 Juillet 2013 dans son domicile à Yaoundé.

Les travaux qui se sont déroulés au restaurant blason d’or de Yaoundé, ont connu la participation de plusieurs ddh, des associations et organisations de la société civile qui œuvrent dans le domaine des droits humains au Cameroun.

Il était question de 9heures à 17heures d’élaborer un plan de sécurité pour le ddh, un plan de plaidoyer pour la reconnaissance du statut juridique du ddh et une pétition à adresser au parlement camerounais.

Selon Maitre Stéphane Aboa, Coordonnateur exécutif de Défenseurs Sans Frontières(DSF), cette activité a pour but de ressortir les différentes difficultés auxquelles sont confrontées les ddh durant l’exercice de leur travail ; de pouvoir adresser des correspondances aux décideurs à travers une pétition et de pouvoir sortir un plan de sécurité pour permettre aux ddh de travailler de manière saine dans l’environnement actuel.

Il a tenu a indiqué que le ddh n’est pas un fauteur de troubles, il est celui-là qui concourt au rétablissement de la justice. Le ddh est celui qui travaille en premier lieu avec les autorités, les décideurs pour un impact positif dans la société.

Maitre Stéphane Aboa dans un échange avec la presse présente reconnait en quelques sortes quelques avancés en matière de traitement des ddh qu Cameroun.

Il dit : « Depuis 2015 il y’a des améliorations beaucoup plus avec le concours des hommes de médias. Lorsque les injustices sont signalées la plupart du temps, les hommes de médias essayent de capter et faire large diffusion. Dans un système où il y’a des personnes qui sont capables de parler, je pense que la peur de se voir étiqueter d’un point négatif permet de changer la façon d’agir. Et nous pouvons dire que depuis 2015, il ya eu des améliorations dans le traitement de ces personnes-là qu’on appelle défenseurs des droits humains bien qu’il y’ait encore un gros travail à faire sur le terrain. »

L’atelier d’une journée s’est achevé sur une note positive notamment en ce qui concerne de nouvelles actions à mettre sur pieds afin d’améliorer le vécu et l’environnement dans lequel les ddh travaillent au Cameroun.

 

 

 

 

 

 

Joëlle Badilene

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