Le centre multifonctionnel de promotion des jeunes de référence de Yaoundé à Madagascar abrite du 03 aout au 02 octobre 2020, une session de formation aux métiers de l’élevage et de l’agriculture ainsi qu’un camp loisirs et sportif.
L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue ce 30 juillet 2020 au siège du centre multifonctionnel de promotion des jeunes(Cmpj),précisément au quartier Madagascar à Yaoundé, capital camerounaise. Ladite conférence de presse avait pour objectif de dévoiler les contours de la 9ème édition du Cmpj vacances utiles.
Selon les organisateurs, les résultats obtenus pour les deux précédentes éditions du Cmpj vacances laissent transparaitre une réelle volonté des populations de s’investir et de se procurer des vacances en couleur avec des loisirs saints, éducatifs et récréatifs. C’est la raison pour laquelle, la 9e édition se veut innovante avec une session de formation dédiée aux métiers agro-pastoraux.
Dans son propos liminaire, le chef du Cmpj, Armand Pierre Mveme Atangana a souligné que cette initiative chapeauté par le ministère de la jeunesse et de l’éducation civique est une période consacrée à l’apprentissage et au développement des talents jeunes. Il a indiqué qu’en cette période de crise sanitaire, cette 9ème édition qui va se dérouler dans le respect des mesures barrières est un cadre agréable pour le partage d’idées et un véritable divertissement pour tous les jeunes qui ont passés des mois à la maison.
La 9ème édition du Cmpj vacances utiles d’après le chef d’équipe projet va accueillir près de 300 jeunes et elle va se dérouler en trois ateliers. C’est-à-dire : culturel, sportif et socio-éducatif. Il s’agit de choisir un atelier parmi les deux premiers (sportif ou culturel) et le troisième atelier qui est socio-éducatif est obligatoire pour chaque participant.
Plusieurs disciplines sportives sont offertes aux apprenants ainsi que des activités culturelles dont ; la cuisine et la décoration ; le théâtre et la poésie ; l’initiation aux arts cinématographiques, la Musique, Jeux de société pour ne citer ceux-ci. Pour ce qui est des activités socio-éducatives, elles sont spécifiquement : la formation aux métiers agro-pastoraux notamment les cultures maraîchères, banane plantain ; élevage des poulets de chair, des lapins, des escargots et des aulacodes. L’apprentissage de la langue anglaise ; secourisme; éducation à la citoyenneté ; travaux d’intérêt communautaire ; causerie éducative sur la lutte contre la propagation de la COVID-19 et des causerie éducative sur la lutte contre les fléaux sociaux tels que les drogues, l’alcoolisme.
Le chef d’équipe projet, Cécile Sandrine Ebah Manga au cours de la conférence de presse a indiqué que cette session de deux mois sera bénéfique pour les différents apprenants et le cout fixé à dix mille francs CFA est une opportunité offerte aux jeunes désireux surtout de se former dans l’élevage et l’agriculture ceci pour une autonomisation complète.
« Il faut souligner ici que nous n’avons pas mis les modalités financières sur la base de rien. Il y’a un travail qui est fait au préalable. C’est-à-dire qui tient compte de tout ce que nous allons faire et produire du premier jour de la formation jusqu’à la remise des attestations. Nous avons le kit de l’apprenant, l’expertise technique, les documents pédagogique, les intrants pour ceux qui feront la formation aux métiers agro-pastoraux. Tenez par exemple, le jeune qui décide de faire la filière élevage des poulets des chairs, il doit trouver une ferme qui est construite. Il doit y avoir l’équipement, la commande des sujets et pendant toute la formation nous allons gérer l’alimentation, le suivi, les vaccins jusqu’à la commercialisation. L’idée est que le jeune qui entre au Cmpj suit une formation adéquate et les étapes requis pour un apprentissage complet »
Il est à noter que les jeunes apprenants de cette 9ème édition du Cmpj vacances utiles seront soumis à des modules sur le réarmement moral, civique et entrepreneurial qui sont l’un des chevaux de bataille du ministère de la jeunesse et l’éducation civique tout comme la question de l’insertion socioéconomique qui reste une préoccupation majeure pour le gouvernement camerounais.
Elise Kenimbeni