Une réunion d’évaluation des séances de réappropriation des plans d’affaires et des sessions complémentaires du REAMORCE des jeunes bénéficiaires des cuvées 2020-2021 en cours de financement dans le cadre du PTS-Jeunes s’est tenue ce 26 mars 2021 à Yaoundé et via visioconférence.

 

La séance de travail qui s’est tenue en présentiel et par visioconférence au vu de la crise sanitaire avait pour objectifs de : faire une évaluation générale de cette activité en précisant  les statistiques des données et informations reçues des cuvées 2020 et 2021, ainsi que le récapitulatif de la session de REAMORCE ; faire une évaluation des erreurs et manquements avec statistiques des données et informations manquantes ou erronées et faire part des difficultés rencontrées sur le terrain.

Dans un premier temps, le ministre de la jeunesse et de l’éducation civique, Mounouna Foutsou a demandé aux délégués régionaux de mettre à la disposition des médias tous les documents nécessaires pour faire large échos sur cette activité.

Le décor planté, parole a été donné à Abdoul-Karim Nassourou, Directeur de la promotion économique des Jeunes. Il  a fait l’économie de la mise en œuvre du Plan Triennal Spécial Jeunes (PTS-Jeunes) avec une emphase sur la nouvelle orientation qui préconise l’installation des bénéficiaires en villages pionniers de seconde génération et clusters économiques.

La conduite de cette réunion d’évaluation a mis en exergue des points clés qui sont axés sur la démarche d’accompagnement du jeune dans le cadre du PTS-Jeunes. Ceux-ci se décline ainsi qu’il suit : l’inscription à l’observatoire national de la jeunesse (ONJ), à l’adresse www.onjcameroun.cm ou dans les centres multifonctionnels de promotion des jeunes d’arrondissement ou de département ; formation en réarmement moral, civique et entrepreneurial ; élaboration et dépôt du plan d’affaires au CMPJ d’attache ; présélection régionale des projets des jeunes ; Transmission des projets dans les services centraux du MINJEC ; Consolidation, analyse et examen desdits projets ; transmission numérique des projets pré-validés au comité de suivi de la mise en œuvre du PTS-Jeunes pour validation définitive ; ouverture des comptes bancaires par les jeunes dans les guichets des institutions financières partenaires ; virement dans les comptes des jeunes ; Financement des projets suivant les plans de décaissement établis à cet effet ; Accompagnement post financement des jeunes.

Dans le souci de répondre à la demande de plus en plus croissante des jeunes et corriger les disparités observées entre les projets financés, le MINJEC a entrepris en collaboration avec les experts nationaux, le redimensionnement et le réajustement de tous les projets maturés au sein des CMPJ, pour les arrimer aux priorités économiques locales, régionales et nationales.

 

Dans ses propos, Abdoul-Karim Nassourou souligne : «  avec cette batterie de démarches, d’outils et de mode d’installation, l’employabilité des jeunes, le niveau de production et de contribution des jeunes au PIB ainsi que de satisfaction des besoins de consommation va connaitre assurément une tendance à la hausse. »

 

Ces formateurs se sont déployés dans les 10 régions, pour former à leur tour les encadreurs des jeunes que sont les responsables locaux du MINJEC, des associations et mouvements de jeunesse ainsi que ceux des administrations partenaires. Aussi, ces sessions de formation se sont poursuivies au niveau local en faveur des jeunes enrôlés dans le mécanisme d’insertion du PTS-Jeunes. Au sortir de celle-ci, quatre mille neuf cent quatre-vingt-six (4 986) jeunes ont été formés au cours du dernier trimestre de l’année 2020.

 

Via visioconférence, le Délégué Régional de l’Extrême-Nord a assuré que les activités ont été menées en conformité avec les prescriptions du Ministre.

Il a indiqué qu’un total de 466 jeunes ont été mobilisés, 210 business plan montés avec 13 villages pionniers et 121 Clusters.

En terme de manquements, il a souligné le fait que certains jeunes ayant reçu des chèques, leurs noms ne figurent plus sur les listes pour cause d’âge mais ils ont déjà reçu le matériel de financement. Certains jeunes ont leurs noms à Garoua, région du Nord pourtant ils ont reçu le matériel à Meri, région de l’Extrême-Nord. Le souhait est de les réintégrer pour que le prestataire entre en possession des financements.

 

Le Délégué Régional de l’Adamaoua a, à son tour fait un déroulé statistique des bénéficiaires de 2019 à 2021 dans ce contexte sanitaire lié au Covid-19. Il a évoqué la difficulté particulière qui a été celle du nom d’un jeune bénéficiaire sur les listes de la localité de Meingaga pourtant installé à Ngaoundéré 3ème. L’instruction a été donnée pour que les données de ce jeune soient délocalisées à  Ngaoundéré.

 

A son tour, le Délégué Régional du Centre a salué la forte implication des autorités municipales dans le processus de mise en œuvre. Cette mise en œuvre a porté ses fruits avec une vingtaine d’attestations de sites pour les villages pionniers après le passage du Ministre dans la localité d’Awae.

 

La région du Centre a recensé en date, 770 jeunes appelés, 606 reçus; 518 jeunes réamorcés; 73.73% de taux de participation des jeunes.

Pour le Ministre, il ne s’agit pas de demander des financements simplement mais le faire pour une activité bien définie.

 

Mounouna Foutsou a dit que le MINJEC accompagne les jeunes pour les booster moralement et leurs permettre de réussir leur activité. Ceci passe par la capacitation et l’acquisition des techniques entrepreneuriales. De plus, Le REAMORCE redresse les jeunes et l’engage dans son Projet.

Même exercice pour les  Délégué Régionaux de l’Est et du Littoral. Ceux-ci ont transmis les données statistiques de leurs localités de compétence. Le Délégué Régional du Littoral a énonce un taux de mise en œuvre de 96,13% dans la région, malgré les difficultés sur le plan de la structure et des infrastructures; les numéros de téléphones de certains bénéficiaires à réajuster.

Cette rencontre qui a permis d’évaluer dans les dix régions du pays ce programme triennal spécial jeunes a marqué des points positifs en entendre des différents intervenants et cadres du MINJEC. Occasion pour le ministre d’apprécier une fois de plus l’exécution et la concrétisation du projet.

Mounouna Foutsou a rappelé qu’à la suite du discours du Chef de l’Etat, qu’en 2020, cinq mille trois cent soixante-dix-huit (5.378) projets de jeunes ont déjà été financés avec la création de seize mille cent trente-quatre (16 134) emplois directs, pour un montant d’environ Quinze milliards (15.000.000) de FCFA.

 

Pour ce qui est de l’année en cours, le Ministre souligne que : « Un montant de trois milliards de FCFA (3 000 000 000) a été inscrit dans le budget du MINJEC dont Un milliard cinq cent soixante-treize millions de FCFA (1 573 000 000) sont affectés à l’aménagement et l’équipement de 75 Villages Pionniers de seconde génération et 25 clusters économiques sur les 234 Villages Pionniers et 571 clusters identifiés. Cette ressource servira également au financement direct de mille cent dix-huit (1 118) projets de jeunes, dont le cluster innovant HOWASH pour lequel la signature de la convention de partenariat a été matérialisée le 24 mars dernier entre le MINJEC, le MINEFOP et le MINPMEESA, la subvention de la formation de 60 jeunes dans les Centres de Formation Professionnelle d’Excellence (CFPE) du MINEFOP et la production de 35 000 cartes jeunes biométriques en faveur de certaines catégories de jeunes, notamment les conducteurs de mototaxis, formés en 2020, comme médiateurs communautaires au sein de leurs organisations professionnelles, à raison d’au moins trente (30) par commune. »

Le ministre a également profité de cette session dédiée au PTS-Jeunes pour projeter les perspectives.

« Il est envisagé l’installation de huit cent cinq (805) Villages Pionniers et Clusters (VPC) entre 2021 et 2022, pour un coût prévisionnel estimé à 16 100 000 000 FCFA (Seize milliards cent millions). » dit-il.

Rappelons que le PTS-Jeunes a pour objectif de faciliter et d’accélérer l’insertion économique des jeunes à travers leur mobilisation, leur formation civique et entrepreneuriale, leur emploi ou leur installation en unités de production et de services. Il vise l’insertion professionnelle d’au moins un million cinq cent mille (1.500.000) jeunes dont cinq cent mille (500 000) projets financés.

 

 

 

 

 

 

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