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« Le cri de l’espoir » de Mahamat Acyl Dagache

Ce recueil aborde les différents problèmes qui minent notre société et plus particulièrement la jeunesse. Il appelle les jeunes et les pouvoir publics à une prise de conscience pour éviter la déperdition.

  

Transformer le quotidien des jeunes, leurs vécus, angoisses, confiances, malheurs et espoirs, c’est le pari ambitieux que le jeune auteur Mahamat Acyl Dagache s’est donné pendant plus de quatre ans. 

A Travers son recueil de poème qui décrit de manière exacte le vécu de la jeunesse tchadienne et Africaine, ce recueil vient à point nommé selon certains lecteurs. Un ouvrage qui devra sans doute garnir les rayons des bibliothèques tchadiennes de la plus belle des manières. Il est clair de le dire, le jeune auteur Mahamat Acyl Dagache a consacré sa plume à l’écriture d’un des plus beaux et riches recueils des poèmes de l’histoire de son pays.

« Le cri de l’espoir » est un recueil de poème sur les réalités et les vécus de la jeunesse africaine et tchadienne.  Ce livre de poche de quatre-vingt-onze pages et repartit en soixante-onze poèmes traite des problèmes qui minent la jeunesse du continent africain à savoir le chômage, la corruption, le désespoir, l’incivisme, etc. Il traite également du patriotisme et de l’amour pour son pays. Ce livre a été publié par les éditions Sao du Tchad.

La présentation et la dédicace de ce livre a drainé près d’un millier de personnes dans l’amphithéâtre du Cefod (centre de formation et de développement) de la ville de N’djaména qui a fait son plein d’œuf ce jour ; chose assez rare dans ce pays ou la littérature n’est pas encore la chose la mieux partagée et qui  tarde à prendre ses marques. La présentation de ce livre a démontré pour une fois que la jeunesse de ce pays commence déjà à s’intéresser à la littérature. 

Piqué très jeune par le virus de  la littérature selon son entourage, Mahamat Dagache est à ce jour, l’un des plus jeunes fonctionnaires de l’administration tchadienne. Cet énarque sortit de l’ENA (Ecole Nationale d’Administration) de Ndjamena au Tchad, est passé par l’université de Yaoundé 1 au Cameroun. Il est âgé de moins de trente ans. Celui que sa famille prédisait à son enfance, une carrière de technicien s’inscrit aujourd’hui dans le cercle très fermé des auteurs de ce style littéraire très complexe.

 

Par Honoré Barka Essigue

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