A travers le Projet de Développement des Chaînes de Valeur de l’Élevage et de la Pisciculture (PDCVEP), 8 conventions de partenariats ont été le 23 février 2022 A Yaoundé sous la houlette du MINEPIA, Dr Taïga.
Par ce projet de 5ans qui a été officiellement lance en 2021, le gouvernement souhaite contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et la réduction de la pauvreté au Cameroun. Pour l’atteinte de cet objectif, il est judicieux de mettre en contribution différents secteurs clés d’où la signature de ces conventions.
Sur la liste de ces conventions avec le Projet de Développement des Chaînes de Valeur de l’Élevage et de la Pisciculture (PDCVEP), l’on retrouve 2 organisations internationales et 5 structures nationales qui ont pour vocation de booster ce domaine en travaillant de manière inclusive pour l’amélioration des revenus des bénéficiaires ainsi que la création de nouveaux emplois viables dans les 3 chaînes de valeurs qui sont les filières bovine, piscicole et porcine.
Pour une assistance effective, le PDCVEP a également signé des contrats avec les représentations au Cameroun du Bureau Internationale du Travail (BIT), l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et a par ailleurs paraphé des contrats avec des structures étatiques qui sont entre autres : l’agence des normes et de qualité (ANOR), le Fonds spécial d’équipement et d’intervention communale (FEICOM), la caisse nationale de prévoyance sociale(CNPS), l’ institut de recherche agricole pour le développement(IRAD )et la société de développement et d’exploitation des productions animales (SODEPA).
Tel que l’a indiqué Dr Taïga, ministre en charge de l’élevage, des pêches et des industries animales qui a officiellement présidé cette cérémonie de signature de partenariats, il est question à travers ces conventions de concrétiser la mise en œuvre effective du projet sur le terrain.
Dr Taïga a souligné le fait que ces conventions viennent véritablement engager la professionnalisation du dispositif de production avec certains outils qui sont attendus notamment le plan de développement de l’aquaculture.
Il dit : « comme vous le savez, l’aquaculture est l’un des sous- secteurs très attendus en terme d’import substituions. Et il faudrait qu’un plan qui nous le permettra. Nous sommes accompagnés par la FAO qui nous permettra effectivement de développer des activités et l’ensemble du système de production poisson afin de réduire un peu la dépendance du Cameroun via a vis. Donc il faut professionnaliser le secteur, professionnaliser les métiers lies à la production aquacole… ».
Ce projet qui s’étend dans les dix régions du pays va principalement mettre en contribution les communes. Le Feicom étant le pourvoyeur financier des communes va les appuyer à travers la construction des marches et aider les populations à s’investir dans le cadre du projet du PDCVEP, tel que l’a souligné Camille Akoa, Directeur General de cette structure.
La FAO quant à elle va se produire en terme d’assistance technique. C’est ce qui ressort des explications du Coordonnateur national du PDCVEP, Dr Aboubakar Njoya.
Lors des interviews, Athman Mravili, Représentant résident de l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a indiqué aux médias, que deux accords ont été signe dans le cadre de leur partenariat avec le PDCVEP. Le premier porte sur le développement des chaines de valeurs dans les filières bovine, porcine et piscicole et le deuxième est porte sur la promotion de l’aquaculture en révisant le plan national sur l’aquaculture.
Et d’après la banque africaine de développement(BAD), qui apporte son appui financier dans ce projet de haute envergure avec la plus grosse cote part, 55 milliards de Francs CFA, il est nécessaire de mettre en avant-garde des stratégies pour la bonne exécution dudit projet.
« Nous devons avoir à présent à l’esprit que l’architecture de ce projet qui fait intervenir de nombreux acteurs et partenaires pourrait conduire à des blocages et qui ne pourront être levés que par les recours au dialogue et à la concertation. C’est pour cette raison que la banque préconise, non seulement la tenue de rencontres périodiques, mais également celle d’atelier de formation et de formation sur les procédures et des méthodologies spécifiques à la mise en œuvre de chaque convention pour le bon avancement de ce projet… » dixit Claude N’kodia, représentant du responsable pays et du Directeur général de la région du centre du groupe de la banque africaine de développement.
Le projet du PDCVEP comme l’a présenté son Coordonnateur national, Dr Njoya, est de 65 milliards de Francs CFA dont 55 Milliards de Francs CFA qui représente la cote part de la BAD et 10 Milliards celle du gouvernement camerounais. Le PDCVEP bien que lance officiellement par le Ministre, Dr Taïga en 2021, est un projet qui va de septembre 2020 à décembre 2024.
Elise Kenimbeni