À première vue, le titre attire tout le monde, surtout quand on sait combien font de sacrifices parfois fortuits de nos jours pour obtenir des bénédictions de la part de Dieu. Rien de plus surprenant alors, qu’en apercevant le titre « Soyez bénis », tous accourent et l’ouvrage se distribue comme de petits bouts de pain. En 133 pages, l’auteur; Dieudonné Ngassam, aborde dans un style clair, limpide et accessible à toutes les couches sociales des thématiques de la vie courante, à la lumière de la parole de Dieu.

Publié en 2019 aux éditions Hayang S.a par Dieudonné Ngassam, l’ouvrage est un guide pour le nouveau converti qui veut comprendre les bases de la vie chrétienne. C’est  une boussole pour le chrétien déjà affermi qui a besoin d’orientation clé pour réussir, notamment dans le choix du conjoint, l’éducation des enfants et les virus qui tuent le Mariage. En trois temps, l’auteur fait le tour de quelques questions essentielles pour la bonne marche du chrétien.

A l’entame, le livre aborde les questions d’actualité, notamment la présence des chrétiens sur les réseaux sociaux. L’ouvrage sert de canal pour attirer l’attention des sœurs sur la qualité du contenu qu’elles diffusent sur les réseaux sociaux. Au sujet des photos à moitié nues publiées sur les réseaux sociaux, l’auteur affirme: « Aucun de ces gars qui aimeront et commenteront vos photos ne vous aime. Ils le font par fantasme. » Plus loin, Dieudonné Ngassam s’intéresse à la famille. L’ouvrage lui permet de lever le voile sur les signes d’un couple malade. L’on retient par exemple que des phrases comme « Vous les hommes vous êtes pareils, vous les femmes, vous êtes pareilles. », « Je ne t’aime plus comme avant » sont des signes qui présagent une pathologie au sein d’un couple. Par ailleurs, dans cette même partie, il prodigue des astuces inspirées de la parole pour bien diriger une famille, selon les normes et les standards divins.

Dans son second arrêt, l’ouvrage accorde la part belle au monde et à ses attraits. L’auteur fait l’autopsie des maux qui sont du monde, mais qui séduisent très souvent le chrétien, et essaie de le détourner de la bonne voie. Il s’agit entre autres des éléments comme la révolte des enfants, la mode, le sexe, l’égoïsme, l’orgueil, l’occultisme, etc.  Pour chaque mal, l’auteur en présente les dangers sans toutefois oublier de relever la position de la parole de Dieu à ce sujet. Au sujet du mensonge par exemple, Dieudonné Ngassam rappelle qu’il « attriste le Saint-Esprit ». Plus, loin, il ajoutera que le « mensonge ouvre la porte à beaucoup d’autres péchés », en s’appuyant sur le cas d’Ananias et Saphiras dans Actes chapitre 5.

La famille qui occupe déjà une place de choix dans la première partie refait l’objet de la dernière. L’on comprend bien l’importance qu’elle revêt à la foi aux yeux de l’auteur que de Dieu, son créateur. Pour lui, elle est le « ciment de la société selon le plan de Dieu. »  Il relève par exemple des portes  d’entrée  du mal comme la colère, les dettes,  l’impudicité, les mauvaises décisions, etc. dans cette partie, il prodigue des conseils et astuces à la fois aux femmes et aux hommes, et aux deux il donne des éléments clé pour vaincre l’infidélité, pour choisir le conjoint, etc.

En clair, l’ouvrage est un mélange bien agencé de messages d’exhortation, d’encouragement et d’avertissements qui aideront le lecteur à mener quotidiennement le combat de la foi.  L’auteur a fait preuve de beaucoup d’expertise dans la qualité de la rédaction tant sur le fond que sur la forme. Les références bibliques qui soutiennent chaque pensée confèrent de la crédibilité au contenu. La profondeur et la pertinence des textes semblent bien refléter la qualité de la relation entre son auteur, Dieudonné Ngassam et Dieu, qui fait d’ailleurs l’objet du Témoignage disponible à la page 15 du livre. Et ce ne serait pas de trop de préciser que le livre est un ensemble de chapitres interconnectés et à chaque fois, son auteur prend soin d’indiquer dans une transition ce qui fera l’objet du chapitre suivant. Une astuce efficace car elle incite à la lecture continue du joyau.

Toutefois, à la lecture de l’ouvrage, on peut  relever de légers manquements. La présence des thématiques relatives à la première et la troisième partie peuvent être assimilés à un défaut d’organisations des idées. On relève également un déséquilibre entre les chapitres, surtout au niveau de la structuration, (les uns sont moins long que les autres », ce qui nuit légèrement à l’homogénéité du livre.

Nonobstant, ces éléments n’enlèvent rien à l’authenticité et à la profondeur du contenu de l’ouvrage. En clair, comme le traduit a colombe qui apparait à la première de couverture de l’ouvrage, « Soyez bénis » est le canal de transmission de la paix intérieure, telle que perçue par le Seigneur Jésus Christ, le prince de paix.  En clair, c’est une mine d’or entre les mains qui doit être minutieusement explorée et partagée avec les autres.

Note de lecture par Luchelle FEUKENG

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