Celui-ci se situe à 52,83% pour la période de janvier à juin contre 55,12% en 2016. L’annonce a été faite ce 8 aout 2017 à Yaoundé.
C’est une variation de -2,29 que vient de connaître l’exécution du budget d’investissement public (BIP), a expliqué Rosette Ayayi, la présidente du Comité nationale de suivi de l’exécution physico-financière de l’investissement public. En effet, celui-ci se situait à 52,83 % pour la période de janvier à juin alors qu’en 2016, relativement à la même période, l’exécution physico-financière du budget d’investissement (BIP) était de l’ordre de 55,12 % en 2016.
Il s’agit toutefois, d’une légère baisse qui est au-dessus des 39,53 % de l’année 2015, soit un bond de +13,3 points.
Au rang des facteurs exogènes à l’origine de cette situation, la guerre contre la secte islamiste Boko Haram qui, comme le sait, coûte extrêmes chère.
Parmi les facteurs endogènes qui ont contribué à cette baisse, figurent entre autres les retards dans le paiement des décomptes par le Trésor public, la faible exécution constatée en ce qui concerne les projets relevant des crédits transférés aux collectivités territoriales décentralisées (CTD) et des projets d’entretien routier dont bénéficient les Communes. Dans les services déconcentrés justement, l’investissement public se situe à hauteur de 27,1 % en 2017 contre 19,62 % en 2015. Ce qui représente une progression de 07,48 % points. A cela, s’ajoutent les retards dans la passation des marchés publics couplés à l’assimilation insuffisante de mesures de régulation prises pour le renforcement de la discipline dans l’exécution du budget.
Les régions qui enregistrent les contreperformances les plus importantes en matière d’investissement publics sont : le Nord-Ouest (-14,09 points), le Sud-ouest (-03,88 points). Celles qui réalisé les meilleurs taux d’exécution physique sont : l’Adamaoua (38,84 %), le Nord-Ouest (37,20 %) et l’Est (36,15 %).
Pour maintenir le cap de l’exécution maximale du BIP 2017, la contraction des délais de démarrage de l’exécution du budget 2017, l’appropriation optimale des procédures par tous les acteurs ainsi que leur accompagnement, demeurent des priorités pour le Gouvernement.
Par Hervé Ndombong