Society

Mouvement d’humeur de Bamenda, le Ministre de la Communication parle d’insurgés

C’était le 09 décembre 2016 lors d’un point de presse tenu dans les locaux du Ministère de la communication à Yaoundé.

 

Après que des militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais aient tenté d’organiser ce le ministre de la communication a qualifié de « réunion publique de Bamenda », «des individus surgis de nulle part, surexcités et agissant par groupes visiblement préparés et parfaitement organisés, ont commencé à perpétrer des actes de vandalisme et de guérilla urbaine sur la place de la cérémonie, avec pour objectif clair de perturber, voire d’empêcher le déroulement de cette réunion publique ». aussi, dans leur folie destructrice, ces contestataires, devenus de véritables insurgés, ont alors entrepris d’ériger des barricades sur la voie publique afin d’entraver la circulation, d’incendier de nombreux véhicules, de brûler des pneus sur les chaussées, d’assiéger, puis de mettre à feu des bâtiments publics, y compris des établissements scolaires et des hôpitaux, prenant en otages élèves, patients et personnel médical, et d’agresser des personnes physiques ». Par ailleurs, Issa Tchiroma Bakary précise que « les contestataires ont hissé dans certains carrefours et sur les édifices publics vandalisés, des drapeaux de la Southern Cameroon National Council (SCNC) ».

Bilan

Le bilan humain fait état de deux morts dans des circonstances qui restent encore à élucider ; quatre gendarmes et quatre policiers blessés, une jeune femme également blessée et partiellement brûlée, un cadre du RDPC lui aussi grièvement blessé à la tête. Quant au bilan matériel, il fait état de 9 véhicules détruits comprenant ceux du Commandant de Légion de Gendarmerie, du Commandant en second du B.R.I.M. ( Bataillon Rapide d’Infanterie Motorisée), du Sous-préfet de Bamenda 3ème, de la Camerounaise des Eaux, de la CAMPOST, des équipes spéciales d’intervention rapide de la police, ESIR, de la Gendarmerie Nationale, ainsi que de deux véhicules personnels. En outre, « ont été pillés et incendiés, outre de nombreux commerces et autres kiosques urbains, deux édifices publics : le Commissariat de Police du 3ème Arrondissement et plusieurs pavillons de l’Hôpital Régional de Bamenda ».

 

Par Hervé Ndombong

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