Society

Filière d’huile de palme : l’ASROC s’oppose à toute augmentation

Rien ne justifie une telle option qui risque avoir un impact sur les bourses des ménages, pour certains acteurs de la filière.

 

Le Secrétaire général (SG) l’Association des Raffineurs des Oléagineux du Cameroun (ASROC), a donné une conférence de presse ce 18 juillet 2017 afin de dénoncer la volonté de la société camerounaise de palmeraie (Socapalm). Celle-ci souhaite que le prix de cession de l’huile de palme à la hausse, soit revu à la hausse.

Car, pendant que le segment de la 2ème transformation s’évertue à produire en quantité, en qualité et à bon prix pour la satisfaction du consommateur, certaines entreprises de la 1ère transformation notamment la SOCAPALM, se battent pour le relèvement du prix de cession de l’huile de palme brute, s’insurge l’Asroc. Autrement dit, l’huile de palme brute coûtera 716 FCFA le kilogramme aux industriels et 895 FCFA aux ménages.

Ainsi, le prix de cession de l’huile de palme brute pourrait passer de 450 FCFA à 600 FCFA le kilogramme pour les industriels, et de 600 FCFA à 750 FCFA le kilogramme pour les ménages, hors TVA, a-t-il dit.

Pour JacquisTchabgou Kemleu, cette décision risque d’être dommageable pour les bourses des familles et avoir un sérieux impact non seulement sur le panier de la ménagère, mais également sur l’économie nationale qui mis sous un régime économique drastique.

D’après le Sg de l’ASROC, cette entreprise prétend que le prix de cette matière première est bloqué depuis 10 ans à 843 dollars à l’international et que celui-ci mérite d’être revu à la hausse au regard des charges de production.

Elle a saisi le ministère du commerce sur cette question.

Inacceptable

Ce relèvement ne se justifie pas. Jacquis Tchabgou Kemleu rappelle également que le Cameroun est actuellementsoumis à un plan économique drastique qui pourrait avoir des conséquences diverses. Ce serait alors «entrave à la politique de la lutte contre la vie chère qui préoccupe le Chef de l’Etat».

De plus, des mesures ont été prises pour que la filière des oléagineux se porte bien, explique l’ASROC. En 2016 d’un Centre technique agroalimentaire du Cameroun (CTA-CAM), a été créé, l’Etat et ses partenaires techniques appuient également la filière à hauteur de 1 143 397 000 FCFA  à hauteur respectif de 744, 397 millions de FCFA et de 399 millions de FCFA.

Au rang des autres raisons, les raffineurs continuent d’exploiter l’autorisation d’importation en cours de 96 000 tonnes d’huile de palme et ses produits dérivés à des conditions favorable, agréée le 09 décembre 2016 par le Ministre des Finances.

 

Par Hervé Ndombong

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